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LinkedIn est devenue une plateforme de contenus

Entretien : Prune Nouvion

Directrice commerciale solutions marketing LinkedIn France

mercredi 12 novembre 2014

Désormais, les internautes se connectent aussi sur LinkedIn pour trouver des informations utiles à leur carrière. Surfant sur cette tendance, le réseau social propose aux marques de créer des contenus pertinents et personnalisés, propices à l’engagement. Décryptage avec Prune Nouvion, directrice marketing solutions de LinkedIn France.

Chiffres clés

568 millions de dollars de chiffre d’affaires au 3ème trimestre 2014
109 millions de dollars de revenus publicitaires au 3ème trimestre 2014
33,8 millions de dollars générés par les « sponsored updates »
332 millions de membres dans le monde
90 millions d’utilisateurs actifs mensuels
47% : la part du trafic mobile

Prune Nouvion – directrice commerciale solutions marketing LinkedIn France

Bio express Après avoir exercé les fonctions de directrice des ventes YouTube pendant cinq ans, Prune Nouvion a rejoint les équipes de LinkedIn France en janvier 2012. Elle y occupe le poste de directrice commerciale solutions marketing.Son twitter : @prunenouvion

En France, quelles entreprises sont présentes sur LinkedIn ?

Prune Nouvion : « Il y a trois ans, à mon arrivée, il fallait évangéliser le marché. Désormais, 100% des entreprises du CAC 40 ont une page entreprise sur LinkedIn. Plusieurs secteurs d’activité sont particulièrement présents. C’est le cas de la banque et de la finance, des nouvelles technologies et des télécoms. Mais le secteur de l’éducation est également très actif et la quasi-totalité des grandes écoles est sur LinkedIn. Le secteur de l’énergie se développe, tout comme celui du luxe. Les acteurs de ce secteur cherchent chez nous des moments clés dans la vie professionnelle de nos membres. Ils vont par exemple pousser leurs produits, comme une montre ou un nouveau modèle automobile, lorsque l’un de nos membres est promu ou change de poste. »

Quels outils les annonceurs peuvent-ils utiliser sur le réseau social ?

P.N. : « Le département « marketing solutions » de LinkedIn propose trois types de dispositifs. Dans un objectif de notoriété, les annonceurs peuvent utiliser notre outil de display et bénéficier de critères de ciblage très précis, en fonction du profil de chaque membre, de sa fonction, de la taille de son entreprise et de sa zone géographique. Pour générer du trafic, les annonceurs disposent de l’InMail. L’idée ici n’est pas de spammer nos membres mais de leur envoyer un InMail personnalisé seulement une fois tous les deux mois. Il est alors possible de cibler les internautes de manière très granulaire. Nous pouvons, par exemple, toucher uniquement les webmasters de la région parisienne. Ce ciblage permet d’obtenir un véritable ROI (retour sur investissement, ndlr). Les acteurs de l’éducation en sont particulièrement friands. HEC utilise cet outil pour promouvoir ses « executive MBA » auprès des cadres. Il y a enfin les « sponsored updates ». Disponibles sur les ordinateurs, tablettes et smartphones, ils permettent aux annonceurs de pousser du contenu dans le fil d’actualité des membres et surtout de viser la bonne personne. C’est un moyen de créer un véritable engagement auprès des membres. Lancés au cours de l’été 2013, ils représentent aujourd’hui plus de 30% des revenus publicitaires de LinkedIn. »

L’accent est donc définitivement porté sur le contenu ?

P.N. : « Oui, outre la dimension sociale, Linkedin est également devenue une plateforme de contenus. Aujourd’hui, les internautes viennent sur LinkedIn pour mettre à jour leur profil professionnel et leur réseau, mais aussi pour l’information qu’ils peuvent y trouver. Sur LinkedIn, les membres se partagent des informations utiles pour leur carrière. Ils attendent des insights, des études ou même des infographies. Ces différents types de contenus s’affichent dans leur fil d’actualité via les fameux « sponsored updates » mais aussi via les articles poussés, selon leurs centres d’intérêt, par Pulse (start-up rachetée par LinkedIn en avril 2013 pour 90 millions de dollars, ndlr). Nous avons également lancé il y a deux ans le programme « influenceurs ». Il regroupe 500 personnalités à travers le monde, comme Barack Obama ou David Cameron, que les membres du réseau peuvent suivre à travers leurs publications. »

Quelles sont les bonnes pratiques pour créer de l’engagement ?

P.N. : « Mon premier conseil serait « Be a journalist ». Lorsqu’une marque veut partager un contenu, elle doit d’abord trouver un titre accrocheur. Les photos et les vidéos fonctionnent toujours très bien. Il faut ensuite miser sur le conseil et l’émotion. HEC est un bon exemple en la matière. L’école publie régulièrement des « tips » de professeurs renommés ou des « cas clients », où un ancien étudiant passé par HEC raconte son parcours professionnel. »

Les marques peuvent également utiliser l’API LinkedIn pour enrichir l’expérience de l’internaute…

P.N. : « Oui, l’année dernière, American Express a par exemple lancé un mini site baptisé « Expérience Americain Express ». Une fois arrivé sur le site, l’internaute s’identifie via l’API LinkedIn. Ce dispositif permet alors de scanner son profil pour lui proposer la carte premium la plus adaptée. L’internaute est ensuite plongé au coeur du dispositif digital et découvre de manière virtuelle tous les avantages que pourrait lui offrir, chaque jour de la semaine, la carte proposée. »

Réf:  http://visionmarketing.e-marketing.fr/social-business/linkedin-est-devenue-une-plateforme-de-contenus_a-99-2888.html?__scoop_post=10e78da0-6a61-11e4-9189-90b11c3998fc&__scoop_topic=2072699#mainTable

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